Le temps de coupure ainsi que celui du relevé de la mesure « OFF » sont très court (moins de 30ms), cela afin de relever le potentiel de l’ouvrage polarisé.

A.1.1 Note :

Dans le cas où le revêtement isolant de l’ouvrage n’est pas altéré, ou détérioré, et dans le cas d’une valeur d’isolation Ouvrage/Sol élevé.

le relevé Eoff est souvent proche du relevé Eon

A.2 Contrôle ON/OFF sur témoin métallique réalisé au « CPC »

Le CPC est un Voltmètre Enregistreur / Datologger, développé pour la mesure de protection cathodique.

La mesure de potentiel est réalisée entre Ouvrage et Electrode de référence Cu/CUSO₄

L’objectif de la mesure sur témoin métallique :

Créer un défaut de revêtement calibré (par exemple 10 cm²)
Vérifier l’efficacité de la protection cathodique appliqué à ce défaut
Observé si dans le cas d’un défaut de revêtement, l’ouvrage est immunisé contre la corrosion
Etablir une mesure de protection cathodique sans couper l’ouvrage de ses anodes

Le CPC relève une mesure Eon du témoin raccordé à l’ouvrage toutes les 500 ms, puis réalise une mesure Eoff de la polarisation sur témoin lors d’une coupure, cela dans un temps court de moins de 30ms.

La courbe de polarisation se lit sur le graphique des relevés enregistrés.

A.2.1 Note :

La polarisation d’un témoin peut prendre plusieurs minutes, et même plusieurs heures suite à son raccordement à l’ouvrage protégé cathodiquement.

Le ΔU entre Eon et Eoff est souvent plus prononcé dans le cas de la mesure sur témoin métallique.

A.3 Contrôle ON/OFF ouvrage réalisé au « CPC » et Chronorupteur

Le contrôle ON / OFF de l’ouvrage est réalisé en introduisant un chronorupteur 25s ON / 3s OFF entre la cathode et l’anode.

La mesure de potentiel est réalisée entre Ouvrage et Electrode de référence Cu/CUSO₄

La courbe de dépolarisation se lit sur le graphique des relevés enregistrés. Elle permet d’identifier si la polarisation de l’ouvrage est conforme au critère définissant l’immunité contre la corrosion selon a norme EN ISO 15257.

B. Mode opératoire

Les protections cathodiques des cuves de gaz sont appliquées sur les citernes enterrées ou sur les tuyauteries d’alimentation de la pompe GPLc, ou encore sur les deux. Des joints diélectriques permettent de séparer l’ouvrage des mises à la terre client. Et de canaliser la protection contre la corrosion sur l’élément souhaité.

B.1 Contrôle de citerne enterrée.

Ailematic

B.1.1 Contrôle standard

Nous réalisons le contrôle sur la citerne par avec l’appareil de mesure « Capteur R » . Ce contrôle permet une mesure automatiser de l’ouvrage, ainsi que les relevés :

potentiels Eon, Eoff (ouvrage)
potentiels d’anode
débit anodique,
potentiel ouvrage annexe
mesure sur témoin amovible

Afin d’identifier si les valeurs relevées sont conformes aux critères d’immunité contre la corrosion, la mesure est reproduite 4 fois, tout autour de la cuve, ce qui permet également de relever les individuellement les valeurs concernant les 4 anodes galvaniques généralement implantées.

Le bornier de raccordement des anodes à la citerne est ouvert après branchement des câbles de mesure du « capteur R », cela afin d’éviter de dépolariser l’ouvrage.

B.1.2 Valeurs relevées non conforme :

B.1.2.1 recherche de défaut

Lorsque la mesure n’est pas conforme cela engage une série de recherche de défaut :

Vérification des débits anodiques
Contrôle de l’isolement des joints diélectriques
Contrôle de l’isolement des écarteurs
Recherche d’élément mal positionné ou raccordé à la terre ouvrage.

B.1.2.2 Essai pile / soutirage

Un essai pile est réalisé. Cela en relevant au CPC la polarisation sur un témoin métallique de 25cm²

Si l’essai pile 1.5 V n’est pas fructueux, dans ce cas un essaie soutirage est réalisé en augmentant la tension Citerne/Anode par palier jusqu’à trouver le réglage qui permet de voir le témoin se polariser.

B.2 Contrôle de tuyauterie enterrée.

B.2.1 Contrôle standard

Le bornier de raccordement des anodes à la tuyauterie est ouvert après branchement des câbles de mesure du « CPC », cela afin d’éviter de dépolariser l’ouvrage.

Nous réalisons le contrôle sur la citerne par avec l’appareil de mesure « CPC » de sur témoin métallique de 10cm². L’objectif est de vérifier une valeur de polarisation du témoin en deçà du critère d’immunité contre la corrosion selon la normalisation EN ISO 15589.

La mesure est réalisée en raccordant le témoin métallique à la tuyauterie coté citerne aérienne puis en le raccordant à la tuyauterie coté pompe GPLc client.

Suite à la vérification d’une polarisation correcte sur le témoin métallique. Une mesure est réalisée au « capteur R ».

Ce contrôle permet une mesure automatiser de l’ouvrage, ainsi que les relevés :

potentiels Eon, Eoff (ouvrage)
potentiels d’anodes
débit anodique,
potentiel ouvrage annexe
mesure sur témoin amovible

B.2.2 Valeurs relevées non conforme :

B.2.2.1 recherche de défaut

Lorsque la mesure n’est pas conforme cela engage une série de recherche de défaut :

Vérification des débits anodiques
Contrôle de l’isolement des joints diélectriques
Contrôle de l’isolement des écarteurs
Recherche d’élément mal positionné ou raccordé à la terre ouvrage.

B.2.2.2 Essai pile / soutirage

Un essai pile est réalisé. Cela en relevant au CPC la polarisation sur un témoin métallique de 10 cm²

C. Objectifs des modes opératoires présentés

Les objectifs des modes opératoires présentés sont de permettre de définir :

Si la protection cathodique est conforme et efficace en l’état.
Si les joints diélectriques sont en bon état
Si un élément visible affecte la protection cathodique
Si un défaut de mise à la terre affecte la protection contre la corrosion
Si un défaut de mise à la terre peut être palier en implantant une Pile de polarisation dans le circuit Anode/Ouvrage
Si un défaut de mise à la terre peut être palier en implantant un Poste de soutirage (redresseur) dans le circuit Anode/Ouvrage
Si un défaut de mise à la terre peut être palier en implantant une Cellule de découplage BCC ATEX entre la Mise à la Terre et le bornier des liaisons équipotentielles des équipements.
Si un défaut de mise à la terre doit être absolument éliminé.

Nota :

Lorsqu’une mise à la terre « Cuivre » et raccordé à un ouvrage acier, cela crée une pile galvanique entre l’ouvrage et la mise à la terre en défaveur de l’ouvrage.

Auteur de l’article :

Mr David Bounzel – Ste Ailmatic.

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